Soft skills : les compétences du futur
Dans ces derniers temps, nous entendons de plus en plus parler de soft skills dans le milieu professionnel. Il ne s’agit pas uniquement d’une nouvelle tendance, mais cela indique un besoin bien précis qui émerge. Certains ne connaissent pas la définition, bien qu’ils en reconnaissent l’importance, une fois éclairés.
Les soft skills sont des compétences dites transversales, car elles se déploient dans plusieurs contextes et domaines ; elles sont comportementales, liées au savoir-être des personnes et souvent facilitées par des prédispositions naturelles ou des traits de personnalité. Elles diffèrent des hard skills qui sont des savoirs techniques et académiques, plus facilement quantifiables et souvent très spécifiques. Sens de l’organisation, adaptabilité, écoute active, intelligence émotionnelle, créativité : ceux sont seulement des exemples de soft skills. Il s’agit de compétences probablement plus difficiles à acquérir et à développer, car elles ne peuvent pas faire l’objet d’un cursus ou d’une formation au sens classique. Leur épanouissement nécessite du travail et de l’investissement sur soi-même et tire parti de l’expérience. Pourtant, une fois acquises, les soft skills se révèlent complémentaires aux hard skills et capables de les exalter. Elles ne périssent jamais, à la différence des compétences techniques, qui nécessitent une remise au niveau constante. Enfin, elles permettent de vraiment se démarquer et peuvent devenir centrales dans un processus d’embauche.
Une étude de l’IFOP listait, parmi les compétences « douces » les plus recherchées en 2020 en France, les suivantes :
Dans un contexte de crise sanitaire et économique comme celui actuel, compte tenu de la transformation qui affecte aujourd’hui le monde du travail et qui s’intensifiera visiblement dans le futur, il est raisonnable de penser que la demande de ce genre de compétences augmentera davantage.
La capacité à s’adapter demeurera probablement fondamentale. Un monde comme le nôtre, en changement perpétuel et qui n’épargne pas de surprises, demande une souplesse et une résilience importantes ; ainsi que la capacité de résoudre problèmes et imprévus.
L’autonomie et le sens de l’organisation seront également décisifs. L’urgence dans laquelle nous nous trouvons actuellement nous force à la distanciation sociale et au télétravail : savoir s’organiser efficacement et de façon indépendante est alors primordial. Et pour faire face aux difficultés liées à cet isolement, une attitude positive et la gestion des émotions (autrement dit, intelligence émotionnelle) seront requises.
Miser sur le développement des soft skills deviendra, alors, la priorité dans le monde du travail, pour les entreprises, afin d’améliorer le potentiel de leur capital humain, et pour les individus, afin de booster leur employabilité et faciliter leur quotidien.
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